Des ères infinies de sables et de vents
21 avril 2018
6 jours de marche passés dans le désert de l’Adrar mauritanien à franchir des cordons dunaires gondolés, sans autre horizon qu’une ondulation mordorée.
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« Il n’y a que le désert qui guérisse le désespoir : on peut y pleurer sans crainte de faire déborder un fleuve. »
Ahmadou Kourouma / En attendant le vote des bêtes sauvages
6 jours de marche passés dans le désert de l’Adrar mauritanien à franchir des cordons dunaires gondolés, sans autre horizon qu’une ondulation mordorée.
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L’Egypte c’est avant tout du désert, ces étendues où la raison se perd parce qu’elle ne sait pas par où s’échapper, un espace de liberté totale où tout est impossible.
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Par essence, le désert étire toute chose et réduit le reste en particule, et le Wadi Rum à ce titre est absolu.
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Un de ces coins du monde qui rappelle la nécessité du voyage, sa substance tangible, son définitif mérite physique et charnel.
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Au delà de l’enceinte de Jaisalmer, la ville dorée, et jusqu’à la frontière pakistanaise -à environ 150 kilomètres de là, s’étend le désert du Thar.
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Partir arpenter le monde du jour au lendemain est un truc absolument romanesque qu’un 馬鹿$#*¥ de fichage administratif et fiscal, un minimum d’engagements et de responsabilités et un reste de conventions sociales rangent exclusivement au rayon fiction. Demain ailleurs est…
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