PiriapolisL’Atlantique a quasi les mêmes nuances outremer que le Pacifique mais celui-ci est aussi émouvant que la voix d’un être cher quand celui-là bouleverse comme le chant d’une sirène. Ce qui distingue cette mer de cet océan, outre leur sexe, tient pourtant en un grain de sel, un rien d’ouverture, de profondeur, de flottement, de légendes.

… et c’est pareil pour les montagnes, les lacs, les déserts, les bois, les campagnes, les cieux, les hommes, les politiques…

C’est quand il n’y a pas de routine, qu’il faut faire attention et confiance aux signes, aux symboles, aux filigranes, que les natures, les scènes, les visages, les cultures révèlent leur particulière singularité, leur unicité magique ou triviale.

Le quotidien du voyage c’est un présent de connivences avec ces si peu, ces détails remarquables qui font que rien n’est jamais synonyme, ces sourires et ces gueules, ces fragments hors cadre, ces infimes différences qui transmutent un cailloux en une pierre philosophale ou un étron calciné, ces chouïas qui rappellent leur signifiance en pointant notre ignorance poncive, ces petites excroissances où se nichent les plénitudes comme les amertumes.

C’est dans ces minuscules altérités que le voyage trouve sa raison d’être, son chemin entre monts et collines, lagunes et lagons, steppes et toundras, jungles et forêts, garrigues et landes, firmaments et nues, peuples et populations, républiques et démocraties, …fin et bout du monde.

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The trip is in the details

The Atlantic has almost the same overseas shades than the Pacific has but the first is as moving as the voice of a loved one when the other upsets like the song of a siren. What distinguishes this sea of ​​this ocean, in addition to their gender, holds in a grain of salt, in an opening, a depth, a flutter, some legends.

… And so are the mountains, lakes, deserts, woods, countryside, heaven, people, political …

It is when there is no routine, that you have to be aware and trust about the signs, symbols, watermarks, and that the natures, scenes, faces, cultures reveal their special individuality, their magical or trivial uniqueness.

The daily trip is a now of connivences with these so little, those remarkables details which make that nothing is never synonymous, those smiles and those mouths, these off frame fragments, these tiny differences which transmute a pebble in a philosopher’s stone or calcined turd, these chouïas that remind their significance pointing our poncive ignorance, these small growths where nest as fullness as bitterness.

It is in these tiny otherness that the journey finds its reason for being, its way between mountains and hills, lakes and lagoons, steppe and tundra, jungles and forests, moorland and heathland, firmaments and skies, peoples and citizens, republics and democracies, and … limits and end of the world.