Phnom Penh est tout en circulation, pétaradante, dense, hétéroclite, encombrée, avenues et ruelles, toutes en marchands, marchandises et marchandages, prix affichés, annoncés, négociés, et payés en dollars – comme dans tout le Cambodge, solde rendu en monnaie locale.
Phnom Penh vit dehors, de traditions et de modernités, coté façades embalconnées et coté jardins : là le palais royal remarquablement restauré, entretenu, et son esplanade ouverte sur le fleuve, ici le calme du parc d’un temple blanc et de son long serpent de raphia, en fond et autour du marché couvert les nombreux bijoutiers et vendeurs d’or avec leurs vigiles, à l’arrière plan des terrains vagues où se retrouvent soirs et matins les ambulants, en surplomb une tour de verre avec une excroissance héliportuaire, au bord le mekong encore, où pèchent des barques aux airs frêles.
Phnom Penh est or, jaune, orange et rouille : tout les matins, par deux, les moines bouddhistes viennent chercher pitance en échange de bénédiction auprès des restaurateurs. Quelquefois, on y croise ces estropiés qui ont perdu qui une jambe qui un bras en sautant sur une mine, des enfants qui vendent du pop-corn ou des DVD le long de la promenade, et, plus qu’ailleurs, on y entends encore de vieux édentés parler français.
J’ai visité aussi Phnom Penh l’été dernier. Le contact avec les locaux a juste été extraordinaire. Les marchés de la ville valent le détour et n’oublions pas que l’on peut rejoindre les temples d’Ankgkor depuis Phnom Penh. J’en dit plus sur mon blog voyage.