Les voyages qu’on ne fera pas
Il y a les voyages que l’on a déjà fait ceux que l’on fera, les promesses de voyages que l’on tiendra peut-être, et puis ceux que l’on ne fera pas, jamais.
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Il y a les voyages que l’on a déjà fait ceux que l’on fera, les promesses de voyages que l’on tiendra peut-être, et puis ceux que l’on ne fera pas, jamais.
Lire la suitePartir au long cours c’était obscurément se prendre pour un héros solitaire, intrépide et sauvage. Revenir c’est devoir endosser le rôle, l’accepter, le vivre malgré que le voyage n’ait ni été particulièrement épique ni n’ait changé la face du monde.
Lire la suiteD’un voyage il subsiste surtout des bribes, des flashs, des instants, des bouts, des détails, des morceaux, des fragments, tout un catalogue d’anecdotes, de petits riens disparates qui se télescopent et se répondent, se font écho et résonnent dans la…
Lire la suiteL’Atlantique a quasi les mêmes nuances outremer que le Pacifique mais celui-ci est aussi émouvant que la voix d’un être cher quand celui-là bouleverse comme le chant d’une sirène. Ce qui distingue cette mer de cet océan, outre leur sexe,…
Lire la suiteQuelquefois (mais pas si souvent finalement), il faut expliquer le pourquoi du comment d’un départ pour si longtemps, si loin, ou (plus fréquemment) réfuter l’insinuation de fuite, contre-carrer le sous-entendu de désinvolture, neutraliser la toxicité de l’argument égoïsme, … en…
Lire la suiteCe qui est convivial à l’annonce d’un tour du monde, c’est qu’après les premières exclamations usuelles, et les réponses jamais satisfaisantes parce que forcément répétées et convenues, les interlocuteurs embrayent et racontent leurs propres souvenirs d’excursions, en général les plus…
Lire la suiteEn partant on n’envisage pas aller mourir ailleurs. Pour s’assurer que cette éventualité reste un impondérable, on se retrouve à numéroter ses abattis pour, dans l’ordre, les envoyer respectivement consulter le guerisseur idoine, et, dans le désordre, prétendre se recomposer…
Lire la suiteCe n’est pas un jeu. La chance se souhaite, se compromet parfois, mais surtout se court et se tente bon sang ! Elle est où, c’est laquelle, la veine qu’il faut ouvrir ? La seule faveur est une nationalité qui…
Lire la suitePasser sans prévenir de l’euphorie la plus téméraire (je pars demain) à des affres existentiels à fond percé(s) (qu’est ce qui, littéralement, m’a pris) est d’autant plus exténuant qu’inexprimable à ceux pusillanimes qui se récrient (« Tu as de la chance »,…
Lire la suiteUn tour du monde ne se conçoit donc pas comme une errance. Rien ni personne ne me chasse ni ne me poursuit, aucune mission non plus à accomplir, pour qui ou quoi que ce soit ; je suis libre de…
Lire la suiteL’extravagante liberté de penser partir autour du monde s’accompagne de la fastidieuse contrainte d’en déterminer l’itinéraire. Il faut évidemment aller quelque part ; c’est une fois désignée que la destination devient de rêve. Croire que le monde est à nous est…
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