Un tour du monde c’est le présage de photos par centaines (de milliers), histoire de bien enfoncer à coup de déclencheur le clou du « j’y étais ».
Malheureusement, être de la génération argentique qui développait ses négatifs noir & blanc dans sa salle de bain ne fait pas d’un béjaune, même amateur d’effluves de révélateur et de fixateur, un photographe numérique adulte compétent. Dommage !.
L’œil du photographe, cet art du cadrage et de la composition, cette faculté d’attrapeur dimensionnel des profondeurs, est un talent à priori instinctif, une inspiration à la volée réservée à une enviable élite d’artistes (qui – à juste titre- n’accueille pas en son sein l’opportuniste vagabond hypermétrope).
Ceci étant acquis, il faut admettre n’être que dilettante, avide d’essayer tout les modes de son super matériel dernier cri, mais inapte, au débotté en situation, à en maîtriser les paramètres idoines, aux anges et donc fanatique des promesses de post-traitement des fichiers RAW mais bien trop velléitaire pour travailler avec les curseurs qui pourraient (peut être) rendre mieux justice au sujet pris sur le vif.
Se résoudre à ne jamais arriver à créer les images voulues ni à pouvoir restituer même un début de point de vue ou d’instant – déception devant la platitude du rendu de la forêt amazonienne luxuriante et compacte, embrassée depuis les hauteurs sur la route de Cacao, reconnaître qu’un cliché réussit relève plus d’un accident que d’une volonté, c’est s’affranchir enfin de toute prétention esthétique… et par contre-coup de l’encombrement et du poids d’un matériel sur-dimensionné.
Exit le reflex(e), welcome l’hybride tout mignon.
Photo synthesis
A world tour is the harbinger of pictures by hundreds (of thousand), just, by pushing the trigger, to hit again the nail by a « I was there ».
Unfortunately, be of the argentic generation which developed its black and white clichés in its bathroom does not make of a greenhorn, even amateur of steams of revelation and fixative, a competent grown-up digital photographer. What a pity!.
The photographer’s eye, the art of framing and composition, this faculty of dimensional catcher of the depths, is an a priori instinctive talent, an in the air inspiration reserved for an enviable one artists’ elite (whom – quite rightly, does not welcome the opportunist hyperopic’s tramp).
This being acquired, it is necessary to admit being only a dilettante, eager to try all the modes of its great art equipment, but unfit, in a situation off the cuff , to master the appropriate parameters, to the angels and thus fanatic of the promises of post-treatment of the RAW files but very too much waverer to work with the cursors which could (can be) return better justice on the subject taken on the spot.
Resolve itself to never create the deliberate images nor to be able to restore even the beginning of point of view or of moment (disappointment in front of the flatness rendering of the lush and compact rainforest kissed from the heights on the road to Cacao), recognize that a successful shot is more of an accident than a desire, is finally free itself from any aesthetic ambition … and by counter-blow free itself from the bulk and weight of an over-sized material.
Exit the reflex camera. Welcome to a cute hybrid device
On ne saurait mieux dire, j’adhère !!!!
Si chère « opportuniste vagabond(e) hypermétrope », que devrais-donc dire de moi qui ne sait même pas appuyer sur un déclencheur…! Rassure-toi, l’article est excellent et les photos, numériques ou pas, le seront tout autant.