Le passionnant guide masaï était au moins trilingue et connaissait sur le bout des doigts la moindre ornière à 200km à la ronde et sur le bout de la langue, en ornithologue chevronné, tous les fabuleux oiseaux de son pays. Il n’était jamais allé plus loin que de Longido à Nairobi mais il avait un facebook qu’il consultait dans les internet cafés d’Arusha.
Perfectionniste, il regrettait de ne pas connaître la traduction française de tous les noms d’espèces volatiles. En lui demandant pourquoi il ne cherchait pas sur la toile, il a rapidement été évident, avec une stupéfaction toute occidentale, qu’il n’avait aucune idée de ce qu’est un moteur de recherche.
Au profit d’une connexion wifi au Tarangire Safari Lodge et après une rapide démonstration qui l’enthousiasme avec une gaieté toute africaine, il prend la main sur la machine avec invite de demander à Google ce qu’il souhaite savoir sur n’importe quoi.
Et en premier lieu, il s’est googlisé ! C’est son nom qu’il a entré avant tout autre chose… pour découvrir, sidéré, qu’une église portait le même à Kuala Lumpur.
Call names
The fascinating Masaï guide was at least trilingual. He knew on his fingertips all of the ruts 200km around and on the tip of his tongue, as seasoned ornithologist, all fabulous birds of his country. He never went further than Longido to Nairobi but he had a facebook he used to look at in the internet cafes of Arusha.
Perfectionist, he regretted not know the French translation of the names of all volatile species. Asking him why he did not try on the web, it became quickly evident, with a typical occidendal amazement, he had no idea what a search engine was.
By using a wifi connection at Tarangire Safari Lodge and after a quick demonstration he liked with a typical Africa enthusiasm and gaiety , it takes control of the machine prompted to ask Google what he want to know about anything.
First and foremost, he googles himself ! He entered his name before anything else … and discover, flabbergasted, that a church has the same in Kuala Lumpur.
