imageVa savoir pourquoi la Thaïlande du nord n’est pas convaincante : trop de ces temples pagodes kitchs le long de routes toutes droites et sans relief, et qui se ressemblent tous à s’en mélanger les styles asiatiques, thaïs et birmans, trop de drapeaux, trop de pas grand-chose d’interpellant (ou c’est un peu de fatigue)… Le but est donc de monter au nord jusqu’au poste-frontière fluvial de Chiang Cong où, sur la rive opposée du Mékong, attends le Laos.

Sur la route, escale à Lampang, ville lascive au bord d’une rivière indolente, toutes calèches à chevaux malingres dehors, où (et c’était idiot après les avoir vus intégrés à une vie quotidienne au Népal) le centre de conservation des éléphants s’imposait paraissait-il.

Et puis Chiang Raï, autre ville sans nouvel attrait autre que son temple blanc (Wat Rong Khun), plus prétentieux que ses semblables, mégalomane, délirant mais surtout effrayant, particulièrement sous les trombes continues d’une pluie pénétrante, tant par ses décors (jusque dans les cônes rouges et blancs de signalisation de travaux toujours en cours), dignes du Gollum, de William Blake et des enfers de Dante, qu’à cause du « centre touristico-commercial » installé aux abords.

Thaîlande - Lampang / Centre de conservation des éléphantsThaîlande - Chiang Rai / Temple blanc (Wat Rong Khun)Thaîlande - Lampang / Night market

imageLes 2 villes, quadrillées chacune en 2 roues, grands alentours compris, n’offrent que l’avantage d’une désaffection touristique qui laisse les inévitables nights markets vivants, locaux, exempts de la pollution des marchands de souvenirs.

En Thaïlande, où il n’y a pas de clochers visibles, chaque ville possède sa clock tower… et elle peut être jolie.

Edit : Le 5 mai 2014 un tremblement de terre a sévèrement endommagé le Wat Rong Khun (cf. vidéo)