Il y a des villes dont on a jamais entendu le nom et qui sont un ravissement depuis même la route qui y mène. Pokhara s’ouvre sur un lac paisible coiffé d’une bien nommée World Peace Stupa. Le coté lac aligne avec régularité un bar, un pashmina shop, une agence de voyage (et des librairies, enfin !). Damside, le coté moins touristique de la ville, a une vie en propre, quotidienne, oublieuse des cars d’allemands ou de chinois qui ne s’aventurent pas jusque là. Les hommes là jouent au carrom en attendant le client.
Une atmosphère cosmopolite d’échanges, de soirées beatnik, et de temps décéléré rayonne des Annapurnas épandus à l’horizon. Partout il fait bon flâner.
S’élancer, pour un baptême de parapente, du haut de Sarangkot (1600m) et survoler avec les vents les compositions fractales du ciel vaporeux, des forêts émeraudes, du lac moiré et de sa lagune délayée et des montagnes lactées au loin, fut une demie-heure dans le rêve d’Icare : se jeter dans le vide, se croire assis sur un cumulus, plus léger que l’air, céleste, est d’une griserie farouche où brille la courbure du monde.
Ton écriture, comme ton parapente, survole pour partager les émotions de ce monde… Bon voyage loin des cars d’allemands ou de chinois!
Ben ça alors, pour une surprise !
Salut la famille « nature et découverte », c’est sympa d’être passé.
Zibous de Chiang Rai (Thaïlande)
Vive la Stupa 🙂
Big Biz