Kyoto PoliceKyoto n’est donc pas qu’un protocole. En arrivant via l’ultramoderne Shinkansen c’est d’abord une gare encore plus hallucinante que ses trains, une acropole avant-gardiste à soit toute seule. La ville devant soi, au nord, est faite de perpendiculaires, avenues, rues et ruelles longées de temples ou révélant des sanctuaires à chaque tournant.

Des majorettes aux geishas, de l’immense et silencieux parc du Palais Impérial au coucher du soleil, de ses larges artères sans intérêts ou archi commerciales à ses venelles encombrées, du jardin zen du temple Ginkakuji au long de la promenade du philosophe et aux terrasses illuminées des restaurants de Ponto-chō sur la rivière Kamo, c’est une atmosphère de déambulation tranquille qui s’impose.

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Cette ville dit très vite qu’elle a été, qu’elle est et qu’elle sera, que 2 jours c’est un peu court pour la mesure de ses espaces et de ses événements, et qu’il faut longtemps pour la percevoir : « c’est qui Otto ? »

Kyoto donne envie de musarder, de prendre le temps, de méditer, c’est comme un lieu source de battement d’ailes d’un papillon, …mais c’est une illusion bien sur (le cyclone Man-Yi vient la veille de maltraiter le nord de la ville).

Kyoto Baril de sakéKyoto - Temple Ginkaku-jiKyoto_TempleShinto