Fenetre-windowsBillet d’avion booké sur le site de la compagnie aérienne après recherche sur comparateur de vols, hébergement réservé via centrale hôtelière après lecture des avis de voyageurs, voiture louée au moins cher sur une plateforme de lowcost, renseignements sur la destination piochés chez les voyagistes et blogueurs de tout poil. L’interweb c’est pratique. Et hop, super 3 jours vadrouille.

Et au retour, à chaque page visitée via le bien nommé navigateur et dans la boîte de réception, c’est un déferlement d’offres alléchantes richement imagées de photos ensoleillées pour repartir là ou ailleurs, un appel continu, comme une alarme, à prendre vite tout de suite (avec plein de superlatifs) la tangente le temps d’un autre fabuleux break, d’une semaine fantastique, d’un mois sabbatique tout entier. « Évadez-vous! » qu’ils disent comme si la cavale était une évidence.

Devant chaque nouvelle réclame croire que les obligations, responsabilités et finances, ne sont que des trucs fallacieux inventés de toute pièce, des excuses, des bâtons dans les roues, pour ne pas profiter de telles aubaines. A chaque sollicitation douloureusement écartée, culpabiliser presque autant qu’après avoir refusé une aumône en appuyant sa fin de non-recevoir d’un stupide « désolé ».

D’habitude cette pollution outrancière est relativement transparente, mais pour qui aimerait bien effectivement pouvoir foutre le camp, c’est comme d’être de l’autre mauvais coté d’un attrapeur de rêves: la toile retient toutes les envies dans ses cookies et ne restitue qu’un charivari émietté du plus mauvais gout.

De quoi rendre vénéneuse la plus commune et insignifiante renonculacée …


The effect of targeted marketing on man-in-the-moon marigolds

Plane ticket booked on an airline company website after research on flights comparators, accommodation reserved via an hotels portal after reading of travelers notices, car praised for the cheaper on a lowcost platform, information about destination picks among tour operators and bloggers of any order. InterWeb it is practical. And hup, great 3 days weekend.

And after return, on every page viewed via the property named browser and in inbox, it is a flood of tempting offers, richly full of imagery of brightened photos, for leave again there or somewhere else, a continuous appeal, as an alarm, to take fast and now (with a lot of superlative degrees) the tangent for the time of another one fabulous break, of a fantastic week, of a whole sabbatical month.  » Escape!  » they say as if a runaway was an obvious fact.

In front of every new advertisement believe that the obligations, impediments and finances, are only deceptive things invented from scratch, excuses, sticks in wheels, not to take advantage of such deals. Each painfully rejected request make you feel guilty, almost as much as after having refused a alms and support its flat denial of a stupid « sorry ».

Ordinarily this outrageous pollution is relatively transparent, but for whom would like to be effectively able to go away, this is as to be of the other bad highly-rated of dreamcatcher: the web holds all the urge in its cookies and restores only an improper worst taste tumult

All to make poisonous the most common and insignificant daisy… .